L’expérience de la scène

Il y a celles et ceux qui peuvent désormais dire «J’y étais». Et puis pour tous les autres.

Pour celles et ceux qui qui n’ont pas pas pu, pas su ou pas voulu venir et pour tous les curieux, les surfeurs du virtuel, les appâtés du lien ou les amateurs de hasards incongrus, voici des piqûres de rappel relatives à mes dernières «Considérations indistinctes prononcées sans distinction par un inconsidéré qui croit se distinguer».

Voir le spectacle

L’humour toujours

Je veux ici adresser ma profonde sympathie et mes sincères remerciements à toutes celles et ceux qui m’ont fait l’amitié, la grâce et la courtoisie de venir à la salle communale voir un Zinzin à Gingins se produire dans «Considérations indistinctes prononcées sans distinction par un inconsidéré qui croit se distinguer». Merci à toutes celles et à tous ceux qui m’ont procuré la joie de rire à ces représentations – toutes différentes – d’un même spectacle car naturellement, j’ai eu le trac, j’ai jonglé avec le texte et parfois dribblé la mise en scène pour interpréter ces personnages qui parlent du monde actuel à travers différents prismes.

C’est à ma propre moulinette que j’ai passé la net économie, le Covid, le yoga, le genre ou le véganisme. C’était aussi un désir très personnel et très fort de rendre hommage à Coluche qui en marquant son époque a aussi marqué ma jeunesse. Je conserve le souvenir ému de l’avoir admiré et d’avoir ri aux éclats tandis qu’il racontait «L’histoire d’un mec» sur la scène du théâtre Charles-Dullin de Chambéry. Et derrière son ombre gigantesque avance la grande cohorte des humoristes qui m’ont éveillé au rire, à la critique sociale, au jeu avec les mots et à la remise en question. Je me suis nourri des spectacles de Guy Bedos, Pierre Desprosges, Alex Métayer, Sol, Raymond Devos, Ged Marlon et Farid Chopel, Jacques Villeret ou Marianne Sergent.

 

Le spectacle, parfois un sport de combat pour Philippe Villard et José Lereuil! Photo Lucien Fortunati

 

Me produire seul en scène c’était ma diagonale du fou! Une expérience qui relevait aussi bien de l’envie que du défi. Le cap symbolique des 60 ans s’est révélé comme une belle occasion, juste retardée par la pandémie, pour concrétiser ce rêve et cette ambition. En français, on dit «spectacle d’un homme seul». Certes… Mais jamais je ne fus en solitaire dans cette aventure artisanale d’amateur. De l’écriture au jeu, des répétitions à l’organisation, j’ai pu compter sur des personnes qui, par leur disponibilité et leur apport, ont contribué à la réussite de ce challenge sur lequel le rideau est tombé.

Je veux remercier ici mon ami et metteur en scène José Lereuil qui fut un coach disponible, exigeant et fourmillant d’idées pour insuffler une vie aux textes de ce spectacle. Textes que vous pouvez retrouvez aussi sur ce site. José fut aussi bien plus qu’un metteur en scène puisqu’il s’est également chargé d’une grande partie de l’organisation et de la logistique de ces soirées, épaulée par son épouse Jessica.

Dissimulé derrière les rideaux, un œil sur le texte l’autre sur son ordinateur, «Peps» a assuré dans l’ombre, tout en discrétion et en modestie, l’envoi des sons et des musiques additionnelles aimablement mises à disposition par Jacques Perroud.

Le domaine de l’image a été entièrement maîtrisé par mon collègue et ami Lucien Fortunati, photographe de presse chevronné. Depuis 1994, nous partageons des expériences professionnelles passionnantes. Et pour ces soirées, il a déployé un matériel impressionnant afin de réussir la captation que vous pouvez apprécier sur YouTube (rajouter un lien le moment venu). On lui doit encore la réalisation des photos qui ont servi à confectionner les flyers ou celles qui agrémentent les textes et la galerie également visible sur ce site.

Grâce à Régine Bindé qui s’est investie dans la création graphique, ce projet n’aurait pas gagné cette jolie identité visuelle déclinée sur les invitations, les affiches et les prospectus. Et sans le soutien généreux et désintéressé de Graziano Quaglia de la société Appi Impressions, ces documents de qualité ne se seraient pas matérialisés.

Enfin, je remercie ici mon épouse Isabelle. Comme lors de l’écriture de «Plume-Patte», son soutien, sa confiance et son amour ont été à la fois de précieux réconforts et de puissants encouragements. Ce spectacle je l’ai fait pour elle d’abord, pour moi aussi bien sûr et surtout pour celles et ceux qui ont contribué à sa réussite et sont venus le voir.

C’était à Gingins, les vendredi 18, samedi 19 et dimanche 20 novembre 2022.

«Considérations indistinctes prononcées sans distinction par un inconsidéré qui croit se distinguer» est dédié à la mémoire de mon père, Robert Villard (1932-2022) qui a su me laisser en inestimable héritage son sens de l’humour.

Les textes

Les textes écrits pour le spectacle sont accessibles au format PDF.
(Cliquez sur les images pour lire les textes)

Ils sont la propriété de Philippe Villard.
Toute utilisation à fin de modification et à but commercial doivent lui être soumises.

 

1. LA FOLIE DES START UP

 

2. L’ERE COVIDOïQUE

 

3. YOGA VALAISAN

 

4. SOUVENIR

 

5. GERARD 2.0

 

6. AU RETOUR DE LA MACHO PRIDE

 

7. REEDUCATION VEGAGANE